Faire troupeau commence par une expérience narrative qui met le public dans la peau d’un groupe de moutons en transhumance. Au cours de leur périple, ils se font attaquer par une meute de loups. Par chance, comme ce sont des moutons et qu’ils ont une grande intelligence sociale, ils s’en sortent grâce à la solidarité et à une organisation collective sophistiquée.
Pour fêter ça, ils terminent par un grand moment de célébration doux et joyeux.
Entre enquête scientifique et scénario catastrophe, Marion Thomas nous invite avec humour à découvrir la solidarité et l’empathie qui peuvent se créer entre des inconnu-es.

Apologie des moutons
Les moutons ont la réputation d’être des animaux décérébrés et suiveurs au point de se jeter du haut d’une falaise pour suivre le reste du troupeau. Mais si l’on s’intéresse de plus près à la psychologie de ces
animaux, on se rend compte que ce n’est pas vrai.
Les moutons sont intelligents. Et leur intelligence est sociale, c’est-à-dire qu’elle réside précisément dans leur capacité à faire troupeau. Si les moutons vivent en groupe, c’est pour se protéger et prendre soin les uns des autres.
Sur la notion d’entraide
Les Disaster Studies sont une branche de la sociologie qui analyse le comportement des individus en situation de catastrophe (tsunami, tremblement de terre, attaque terroriste, etc). Les conclusions de ces chercheur·euses sont formelles : contrairement aux idées reçues, le comportement des gens est rationnel et, très souvent, altruiste.
Faire Troupeau explore le rapport affectif que nous entretenons avec des inconnu·es et met en lumière la résonance émotionnelle et collective qui se manifeste au sein du public lors de la représentation.