Pour notre première création Lancelot et Monsieur Le Dragon, nous nous sommes entourés de cinq musiciens, tous issus du groupe Cellar Door. Un cycle de cinq performances musicalisées, jouées tous les soirs du FUN (festival de théâtre universitaire au TU), dans les différents espaces du théâtre. Avec, en point d’orgue une représentation finale de la pièce.

Lancelot et Monsieur Le Dragon, reprend la traditionnelle thématique du combat entre un chevalier et un dragon en y ajoutant des références contemporaines (musique 8bits, jeux vidéo, bande dessinée, séries télévisées). Ici, pas de monstre écaillé ni de combat sanglant. Seulement un homme ordinaire et des épreuves qui prennent la forme du jeu. Ainsi, on pourra voir sur scène, un concours de claque ou une silhouette blanche effectuer une chorégraphie de la victoire sur un jingle de jeu vidéo. Le jeu est sobre, la scénographie pratiquement inexistante. Il s’agit de laisser la place à un combat : celui d’un homme contre son démon.

Le cycle de performances qui précèdent cette représentation, extraient les différents personnages de la pièce et approfondissent les enjeux qu’ils supportent. En abordant des sujets aussi divers que l’absence d’un être aimé, Dieu en tant que lesbienne noire américaine ou bien encore la philosophie de Nietzsche. Ces performances nous ont permis d’explorer  notre univers théâtral. Premièrement, intégrer les musiciens au propos scénique ; avec un effectif qui varie de un à cinq musiciens, selon les performances. Enfin, nous avons choisi de travailler sur la forme d’un hors-piste théâtral. Nous voulions quelque chose qui brise les conventions, le rapport scène-salle, entre autres : faire en sorte que les spectateurs ne se sentent pas soumis à la proposition. Nous avons donc pensé le rapport au lieu et au public : jouer en extérieur, devant la devanture d’un théâtre, dans un parc, un bar, un cinéma…

Trailer du spectacle :